La France, pays de la gastronomie par excellence, possède de nombreuses recettes traditionnelles. De la choucroute à la ratatouille en passant par la blanquette ou encore la tartiflette, il y en a tous les goûts. Pourtant, les codes de la cuisine traditionnelle sont de plus en plus bouleversés par les nouvelles techniques culinaires et modes. Certaines recettes parviennent malgré tout à allier le meilleur des deux mondes.

Le milieu de la cuisine évolue en permanence. Les recettes, qui sont souvent ancrées dans une tradition, se transforment au gré des époques. Certaines restent indémodables, comme la tartiflette, alors que d’autres disparaissent peu à peu dans l’oubli, comme l’ambroisine. Mais ces dernières années, la science et les évolutions de la société ont commencé à bousculer nos habitudes alimentaires.
Développement des substituts à la viande
Mis à part pour quelques rares sceptiques, la situation climatique dans la monde est devenue en urgence. Les ressources en eau s’appauvrissent, les océans sont de plus en plus pollués, la biodiversité s’amincie d’année en année, le réchauffement climatique met en danger les plus éternels des glaciers… L’industrie agroalimentaire, notamment celle de la viande, est parmi les plus grands pollueurs de notre planète, notamment en déforestant pour planter de quoi nourrir les animaux de bétail. De plus, le bien-être animal est souvent bafoué, avec les bêtes élevées en batterie et abattues de façon peu éthique.
Pour lutter contre les fléaux, de plus en plus de français éliminent la viande de leur alimentation, avec différents substituts. On peut citer par exemple les steaks faits à partir de soja ou de pois, ou encore le « fauxmage », du fromage créé à partir de végétaux pour boycotter l’industrie du lait animal. Plus récemment, des scientifiques ont réussi à créer de la viande artificielle à partir de souches génétiques animale. Cette « viande de laboratoire » est cependant encore en phase de développement, il va falloir attendre encore quelques années pour la voir dans notre assiette.
Enfin, les insectes sont une riche et vaste source de protéines qui est aujourd’hui sous-exploitée. Beaucoup de personnes sont repoussées à l’idée de manger des larves ou des criquets gratinés, mais la cuisine d’insecte est plus raffinée qu’il n’y parait, et pourrait n’imposer dans les prochaines années comme la solution la plus simple et efficace pour lutter contre la surconsommation de viande dans le monde.
De la nourriture 2.0
Il n’y a pas que dans la viande que la science innove au niveau alimentaire. Ces dernières années ont vu l’émergence de nouvelles formes de cuisine, notamment celle que l’on appelle communément la « cuisine moléculaire ». À la croisée de la gastronomie et de la science, cette pratique consiste à utiliser différents outils de chimistes pour créer des aliments uniques, autant visuellement que gustativement parlant. Des ateliers dédiés se sont développés un peu partout en France et comptent aujourd’hui de nombreux adeptes.
Les aliments imprimés en 3D sont également une piste intéressante pour offrir plus de possibilité en cuisine. Récemment, la première imprimante 3D d’aliments a en effet vu le jour pour créer notamment des pâtes 100% comestible de n’importe quelle forme. On peut imaginer dans quelques années des distributeurs qui créent automatiquement un plat simple comme une pizza sans l’intervention d’un humain. Tout serait fabriqué à partir d’aliments à l’état liquide injectés par l’imprimante 3D dans un ordre spécial et dans une forme définie.
Chez La Fontaine, pas de repas imprimés en 3D ou élaborés en laboratoire, juste des plats issus du savoir-faire français, réalisés avec passions par notre chef Guillaume chaque jour. Nous nous fournissons majoritairement auprès de producteurs locaux, en favorisant au maximum les circuits courts. Ainsi, nous réduisons l’empreinte carbone de nos repas pour vous proposer de la viande de qualité qui ne fait pas culpabiliser.